Insécurité : « Nous cultivons d’autres viennent récolter», témoignage d’une agricultrice Bwegera

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Alors que certaines organisations paysannes agricoles se débattent pour améliorer et accroitre leur production agricole afin de palier le défis de l’insuffisance alimentaire ; des bandits mal intentionnés détruisent toutes les récoltes et menacent à mort les cultivateurs.

Comme dans plusieurs coins de la Province du Sud-Kivu, une Province en proie de l’insécurité grandissante, la plaine de la Ruzizi plus particulièrement dans le groupement de Bwegera les cultivateurs se sentent menacer et livrer à leur triste sort auprès des bandes armées qui dictent la loi et s’emparent des produits de champs de paisibles paysans agriculteurs.

Des organisations paysannes dans ce milieu lancent un SOS et invitent les autorités de tout mettre en l’œuvre pour stabiliser cette entité  dans le souci de permettre à la population riveraine de vaquer en toute quiétude à leurs activités champêtres.

La responsable d’une organisation paysanne dénommée Narukundo Madeleine présidente de l’OP3 ADMIR « Action pour le Développement  Intégré en Milieu Rural » ADMIR victime de ces actes barbares et belliqueux, présente son inquiétude quant au problème rencontré tout au long de l’exercice de leur métier.

’Nous sommes les plus malheureux dans notre village à Bwegera, où certains cultivateurs travaillent et ce sont les autres qui doivent venir récolter.  Chez nous, nous produisons des maïs, des arachides et les maniocs. Au sein de l’organisation nous sommes au nombre de neuf, mais suite à l’insécurité qui ravage notre entité la majorité de nos membres sont dispersés dans d’autres villages voisins où la vie est calme. Ceux qui ont décidés de rentrer pour cultiver la saison B et récolter la saison A, ils ont rencontré ces hors la loi ont tous récolté et ils s’apprennent aux propriétaires », regrette Madeleine.

La prolifération de l’insécurité fait que la partie de Bwegera quand bien même fertile soit en baisse de production au point d’en souffrir de l’insuffisance alimentaire et n’avoir pas accès à certains projets des certaines Organisations Non Gouvernementales que bénéficient d’autres groupements voisins.

Que les autorités qui ont la sécurité dans leurs attributions face diligence pour rétablir l’ordre sur toute l’étendue du territoire d’Uvira.

Signalons que pendant des heures vespérales, cet endroit et moins fréquentable et ce qui prennent de risque s’attendent toujours au pire.

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