Les vers de terre : les architectes cachés de la fertilité des sols,

Souvent négligés, invisibles aux yeux des cultivateurs, les vers de terre sont pourtant de véritables alliés de l’agriculture durable. Ces ingénieurs du sol jouent un rôle essentiel dans le maintien de la fertilité, de la structure et de la biodiversité des sols agricoles. Alors que les pratiques intensives menacent leur existence, il devient urgent de reconnaître leur importance et de promouvoir des méthodes favorables à leur survie.

Il sied de savoir que le ver de terre est un animal invertébré de la classe des annélides, caractérisé par un corps allongé, segmenté et dépourvu de membres. Vivant dans le sol, il se nourrit de matières organiques en décomposition qu’il transforme en éléments nutritifs indispensables à la croissance des plantes. En creusant ses galeries, il aère le sol, facilite la pénétration de l’eau et favorise la respiration des racines.
Selon Kutumaini Basoda Emmanuel, hydrobiologiste et ingénieur en pêche et Aquaculture, un sol riche en vers de terre se distingue par une meilleure fertilité et une productivité accrue des cultures.

 Des alliés indispensables pour l’agriculture

Loin d’être de simples habitants du sol, les vers de terre assurent de multiples services écologiques essentiels notamment l’aération du sol et amélioration de la circulation de l’air et de l’eau ; décomposition de la matière organique, rendant les nutriments disponibles pour les plantes.

« Le ver de terre rassure la stabilisation du sol et réduction de l’érosion. Il rassure le renforcement de la structure grumeleuse, favorable à la croissance racinaire, elle court à la fixation du carbone tout en contribuant à la lutte contre le changement climatique. Les vers de terre ce sont les architectes cachés de la fertilité des sols » fait Kitumaini Basoda

Souvent négligés, invisibles aux yeux des cultivateurs, les vers de terre sont pourtant de véritables alliés de l’agriculture durable. Ces ingénieurs du sol jouent un rôle essentiel dans le maintien de la fertilité, de la structure et de la biodiversité des sols agricoles. Alors que les pratiques intensives menacent leur existence, il devient urgent de reconnaître leur importance et de promouvoir des méthodes favorables à leur survie.

Le ver de terre est un animal invertébré de la classe des annélides, caractérisé par un corps allongé, segmenté et dépourvu de membres. Vivant dans le sol, il se nourrit de matières organiques en décomposition qu’il transforme en éléments nutritifs indispensables à la croissance des plantes. En creusant ses galeries, il aère le sol, facilite la pénétration de l’eau et favorise la respiration des racines. Contacté par la rédaction Mkulima Média, Kangele Songa Charles responsable de l’association, ARCAP dont son siège est à Mwenga, cet agriculteur reste convaincu que le ver de terre est un agent agricole plus important et protecteur idéal du sol.

« Nous pouvons signaler que le ver de terre facilite l’aération du sol par la création des galeries. Il est un fertilisant du sol à travers la décomposition des Matières Organiques, il rassure également l’amélioration de la structure du sol par leur déjection, mais aussi il contribue à l’amélioration de la texture du sol par son ameublissement dû à ses activités » a-t-il révélé.
  Comment favoriser les vers de terre ?

Certaines bonnes pratiques agricoles peuvent considérablement augmenter leur population et leurs bénéfices en maintenant une couverture végétale permanente, même en période humide, pour leur fournir nourriture et abri. Mais aussi en réduisant le travail mécanique du sol, afin d’éviter la destruction des galeries et des nids. Les spécialistes sont convaincus que si l’on renonçait à l’usage excessif de pesticides, souvent mortels, on contribue à la conservation de vies de ces êtres utiles.

« Il faut Éviter le tassement du sol en limitant l’usage de machines lourdes. Favoriser la fumure organique dont le compost et le fumier, plutôt que les engrais chimiques. Introduire des rotations de cultures et des légumineuses qui enrichissent naturellement le sol » a fait savoir Kitumaini Basoda, chercheur au laboratoire d’Hydrobiologie d’Aquaculture et Gestion des Ressources Naturelle

Selon des études faites Les systèmes agricoles intensifs constituent un danger majeur pour les vers de terre. L’usage des pesticides, même à faible dose, altèrent leur comportement, réduisent leur fécondité et augmentent leur mortalité. Les engrais minéraux, notamment ceux à base de sulfate d’ammonium, acidifient le sol et diminuent drastiquement leur nombre. Les études montrent qu’une fumure purement minérale entraîne une baisse significative de la biomasse des vers de terre, contrairement à une fumure organique qui stimule leur activité et la santé du sol. https://www.google.com/search?q=quelle+est+la+cons%C3%A9quence+des+syst%C3%A8mes+agricoles+intensifs+comme+danger+majeur+pour+les+vers+de+terre%3F+reference+bibliographique.&oq=quelle+est+la+cons%C3%A9quence+des+syst%C3%A8mes+agricoles+intensifs+comme+danger++majeur+pour+les+vers+de+terre%3F+reference+bibliographique.&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRiPAjIHCAIQIRiPAtIBCTYwNDE0ajBqN6gCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8

 Pour une agriculture durable et vivante

Le ver de terre, longtemps perçu comme nuisible, s’impose aujourd’hui comme un indicateur de durabilité et de résilience des systèmes agricoles. Favoriser sa présence, c’est investir dans un sol vivant, capable de nourrir durablement les générations futures.
À l’heure où le changement climatique accentue la dégradation des sols, il est temps de replacer cet humble organisme au cœur des stratégies agricoles et environnementales. Car sans lui, la terre perd peu à peu sa force vitale. Régulation naturelle des agents pathogènes et des ravageurs du sol.

Un sol sain peut abriter jusqu’à trois millions de vers de terre par hectare, un indicateur clé de sa fertilité biologique.

Le ver de terre, longtemps perçu comme nuisible, s’impose aujourd’hui comme un indicateur de durabilité et de résilience des systèmes agricoles. Favoriser sa présence, c’est investir dans un sol vivant, capable de nourrir durablement les générations futures.
À l’heure où le changement climatique accentue la dégradation des sols, il est temps de replacer cet humble organisme au cœur des stratégies agricoles et environnementales. Car sans lui, la terre perd peu à peu sa force vitale.

Patrick Babwine