Les défenseurs de droits de l’environnement au Sud-Kivu décident désormais de briser un
silence en dénonçant avec toute énergie la criminalité environnementale (destruction du
PNKB) dont le Parc National de Kahuzi–Biega fait face. Dans un Appel à l’action adressée
auprès au coordonnateur national du mouvement politico-militaire AFC/M23, leur
invitant à s’investir dans la protection du PNKB qui est un patrimoine mondial congolais
en voie de disparition.
Faisant référence aux enquêtes menées par le Réseau des Organisations des Jeunes Engagés dans le
Changement Climatique, Conservation de la biodiversité, zones humides et Forêts en République et
qui a débouché à un constant alarment d’intensification préoccupante de l’exploitation illégale du
bois (braises et planches) dans le territoire de Kabare, notamment dans les groupements de MITI,
MUDAKA, IRAMBI-KATANA et KASHEKE dans le territoire de Kalehe, plus précisément dans les
groupement de Kalonge et Mbinga-Sud, vers Biega Kasirusiru et le port de Kasheke.
« Nos enquêtes et recherches sur terrain révèlent qu’au moins 3.000 sacs de braises sont acheminés
chaque jour vers les marchés de la ville de Bukavu et Goma, sans compter le braconnage dont fait
face les espèces emblématiques de ce patrimoine mondial de l’UNESCO perpétré par les
braconniers », peut ont lire dans la correspondance adressée au coordonnateur du mouvement
Politico-militaire AFC-M23.

Ces activistes défenseurs de l’environnement décrient l’exploitation illégale qui s’accélère
actuellement, dans le par cet qui soit à l’origine d’une disparition progressive de cette réserve
mondiale menacée par les activités humaines.
« Ce commerce des produits du parc, accentue la dégradation des habitats des Gorilles, mettant en
péril ses espèces rares protégées et contribuant à la destruction de ce patrimoine naturel essentiel
pour les Provinces Sud-Kivu et Nord-Kivu, ainsi que l’ensemble de la population dépendant de ses
nombreux services écosystémiques contribuant au développement de la sous-région des Grands-Lacs
comme l’eau douce avec risque de provoquer la diminution du débit au niveau des barrage de la
Rivière Ruzizi qui fournissent l’énergie hydroélectrique pour le développement dans la sous-région»,
révèle le rapport de ROJECF-RDC.
Lire aussi: https://mkulima.net/journee-mondiale-des-especes-menacees-un-rappel-crucial-de-la-fragilite-de-notre-biodiversite/
C’est par une note de regret que tous les défenseurs de l’environnement déplorent de voir que le
PNKB subit ce dernier temps une forte pression d’activité humaine au risque de disparaitre dans une
prochain ressent sur la liste de patrimoine mondiale.
Soucieux de voir un changement, ces derniers recommandent au coordonnateur du mouvement de
s’investir pour que le coupable soient arrêtés et punis. Ces destructeurs doivent savoir que l’écocide
ne passera pas impuni car c’est un crime contre l’humanité.
Lire aussi: https://mkulima.net/la-guerre-tue-aussi-la-foret-jusquou-ira-la-destruction-du-parc-de-kahuzi-biega/
Ces derniers envisagent qu’une commission conjointe de suivi et d’enquête sur la chaîne de traçabilité des produits extraits illégalement du Parc National de Kahuzi-Biega et vendus au Sud-Kivu
et Nord-Kivu soit créée et que soit punis sévèrement cette barbarie basée sur la destruction de се
patrimoine mondial commun et unique, afin de garantir une justice environnementale dans un État
de droit digne et respecté.
Patrick Babwine
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