PNKB : Lancement du jardin de plantes médicinales, le myriantus (Bwamba) et le syzygium (Mugorhe) à l’honneur !

jardin de plantes médicinales
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Primate Expertise (PEx) a lancé ce 1 novembre 2024, la mise en place d’un jardin de plantes médicinales au Quartier Général du Parc National de Kahuzi-Biega, à Tshivanga. Pour le lancement officiel de cette activité, le Directeur Chef de Site à l’Intérim a planté un symbole puissant de notre patrimoine naturel : le Myrianthus (en langue locale Bwamba).

Les graines des plantes de Myrianthus qui ont été plantées proviennent des crottes des gorilles du Parc, montrant ainsi le lien étroit entre la faune et la flore, a expliqué le Professeur Augustin Basabose, Directeur Executif de PEx. Ce dernier a témoigné de l’importance locale du Myrianthus : « les cendres des feuilles de cette plante sont utilisées pour soigner les bubons sur les seins des femmes ».

Une autre plante mise à l’honneur est le Syzygium (appelé Mugorhe en langue locale). Ciza Lushombo, agent au Département de la Conservation Communautaire au PNKB et membre de la communauté autochtone Wambuti, a expliqué l’une des grandes vertus de cette plante :

 « Lorsqu’un enfant Wambuti souffre de gastro-entérite (Kivubo), l’eau obtenue par infusion des feuilles de Mugorhe permet de soulager les symptômes ».

L’importance de la conservation

Ce jardin abritera plus de 60 espèces de plantes médicinales, ainsi que des ape trees, qui sont des plantes germées à partir de graines encore saines tirées des crottes des gorilles. Cette initiative vise à valoriser les richesses naturelles du Parc et à sensibiliser les communautés à l’importance de la conservation.

Ce jardin de plantes médicinales servira de lieu d’éducation pour les visiteurs et d’espace de transmission des savoirs ancestraux aux futures générations.

Signalons que PEx, est une organisation congolaise des droits, elle  travaille en collaboration avec le Parc National de Kahuzi-Biega sur diverses activités de conservation, telles que la reforestation, le soutien aux moyens de subsistance des communautés locales, la recherche et le bio monitoring, ainsi que l’habituation des gorilles à la présence humaine.

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